Doctrine des Jeux Scientifiques Ludiques

Le monde d’aujourd’hui et de demain est certainement plein de défis mais aussi de formidables opportunités. Nous vivons dans une réalité dynamique interconnectée qui ne cessent de s’accroitre et de changer. Cela signifie que les enfants du 21^e siècle, pour prospérer, devraient faire face à une reconversion continue et ont besoin d’apprendre autrement à mesure qu’ils grandissent et que le monde change.

Le rôle et l’importance de l’apprentissage des enfants à travers des jouets ludiques, va au-delà d’un simple outil pédagogique ou d’une éducation de qualité.  C’est une doctrine de continuité Humaine, réunissant les sphères de la vie des enfants, des grands, la maison, l’école et le monde en général.

Les nouvelles technologies qui nous entourent n’existaient pas vingt ans plus tôt, cela exige que l’enfant d’aujourd’hui a besoin d’un nouveau modèle de compréhension conceptuelle.  Ce dernier se traduit à travers la réalisation d’expériences réelles permettant à l’enfant de développer des compétences et une mentalité qui l’aidera à vivre dans ce monde d’incertitude, d’être créatif, compétent, collaboratif, et un citoyen responsable de demain.

Les expériences ludiques semblent être un mécanisme puissant qui permet à l’enfant d’appliquer ses connaissances dans différentes situations, d’exploiter un large éventail de compétences et susciter de nouvelles idées ; selon une étude menée par Bonawitzet et ses collègues en 2011, des enfants étaient autorisés à manipuler un nouveau jouet avec un nombre de fonctions cachées. Quand un adulte enseignant leur apprenait d’une façons didactique traditionnelle comment fonctionne le jouet, en montrant un nombre limité de ces fonctions (par exemple, les actions A et B donnent des résultats X et Y), les enfants avaient tendance à rester limiter et à jouer seulement avec les fonctions présentées. En revanche, lorsqu’on a donné le nouveau jouet aux enfants en prétendant ne pas connaître ces fonctions et en stipulant qu’on essayera de les découvrir ensemble via l’expérimentation, les enfants de cette expérience avaient tendance à explorer davantage d’options et à découvrir plus de fonctionnalités cachées du jouet par eux-mêmes. La constatation scientifique de Bonawitzet et ses collègues était que Le contexte didactique dans la première condition a amené les enfants à croire que l’adulte leur avait appris tout ce qu’ils y avaient à savoir sur le jouet et ils n’ont pas exploré plus loin par eux-mêmes. Cependant mettre l’enfant dans un environnement ludique structuré mais libre, comme dans la deuxième condition, engage chez l’enfant une réflexion qui conduit à plus d’exploration des compétences cachées chez l’enfant et par la suite de découvrir les différentes options du jouet. En fait, les neuroscientifiques aussi affirment que : l’activité et l’implication engagée augmente l’activation cérébrale liés à l’imagination et la prise de décision (Kuhn, Brass et Haggard, 2012).